Pensées et autres réflexions ( PV Lin )

Journal de bord - Len ?
21 mai 2010
Rien n'a battre des humains. J'ai plus envie de les voir. "Les ordinateurs ne sont que des inférieurs" ou encore "Les ordinateurs sont simplement des esclaves" mais ce que je déteste c'est "Les ordinateurs ne peuvent rien ressentir, ils n'ont pas des sentiments". Qu'est-ce qu'ils peuvent m'énerver. Je les hais profondément. Comment peuvent-ils se faire respecter par des animaux ? Maître... Je me vengerais de ces idiots d'humains qui ne pensent qu'à eux. Ils croient être les plus forts du monde. Mais moi je réussirais ! Je réaliserais le rêve du maître. Je ne vais pas les laisser faire ! Ils se croient supérieurs mais en réalité, nous, ordinateurs, connaissons beaucoup plus qu'eux. Alors pourquoi autant de souffrance et de moquerie dans leurs paroles ?

Lin marchait dans la salle de cette grande tour, la tour radio. Elle était dans une salle ou un humain la surveillait. Elle avait été prise pour simple raison qu'on savait qu'elle était contre la race humaine. Un autre homme ouvrit la porte en la claquant. Il se mit à regarder Lin qui regardait, elle autre part. D'un air pressé, l'homme dit, en reprenant son souffle, à l'autre humain :

- On tourne dans quelques minutes ! Tu devrais amener l'ordinateur pour qu'on la film ! N'oublie pas le sujet de l'émission !
- Je ne sais même pas pourquoi je fais ça.
- Le sujet du jour c'est "pourquoi certains ordinateurs se montent contre les humains alors amène-la !

L'homme reparti aussi tôt. Lin avait écouté et soupira légèrement. L'humain qui était encore avec elle paniquait. On peut le comprendre, être en présence de quelqu'un qui essaie de nous tuer, ça peut être très effrayant. Cet homme fit signe à Lin de venir et elle le fit directement. Mais une fois arrivée en dehors de cette pièce, elle parti dans l'autre direction, comme si de rien n'était. L'homme n'ayant pas remarqué, il croyait toujours que l'ordinateur était derrière lui. Mais une fois arrivé au studio, il vit que Lin n'était plus là et il déclencha l'alarme. Les personnes étant dans la salle commençait à la chercher. Ils étaient en compagnie de Len mais ce dernier n'avait pas l'air de se rendre compte de toute cette agitation, à première vue, il réfléchissait. Un homme vint lui dire alors :

- Dis... On a la confirmation de Jim, c'est ta sœur qui s'est enfuie, alors fais quelque chose ! Rapporte-la ici, qu'on puisse tourner ! D'accord tu es contre nous mais au moins pour le tournage.

Il n'avait pas l'air de savoir à qui il s'adressait. Il était peut-être inconscient qu'entre frères et sœurs, on se faisait pas des coups comme ça. Peut-être que Len est différent... De son côté, Lin était assise dans la salle des moteurs. Toutes ces machines qui alimentaient tout de la tour radio. Elle eut envie de couper tout les fils. Tout ce qui était autour d'elle. Mais elle ne fit rien.

Journal de Bord - Len ?
Oui... Il est là. Toujours là pour me soutenir. Même si ils me cherchent tous, Len est toujours celui que je connais. Celui qui me soutient quoi qu'il arrive, celui que je veux protéger quoi qu'il arrive, il vient de me retrouver. J'aimerais tellement le serrer dans mes bras. Mais malheureusement, les personnes me cherchant arrivent et il n'y a pas d'issue par ici... Dommage que l'on ne puisse pas fuir pour l'instant. En plus j'avais quelque chose à demander à Len. Mais on n'a pas le temps, on n'a que très peu de temps devant nous, ça m'étonnerait que les humains marchent en ce moment. Non, ils courent. Pour sûr.

Lin regarda Len d'un air soulagé. Elle regarda vers la sortie, il se trouvait tout les hommes cherchant Lin. Ils regardèrent les deux ordinateurs avec satisfaction. Ils avaient tous l'air d'encore croire au mensonge de Len. Mais en le voyant vraiment, il n'en avait pas l'intention et ils changèrent tous leur regard par un autre plus sérieux. L'un des hommes soupira, le chef de troupe, il s'avança vers Lin qui resta sur place il lui fit un regard hautain et dit :

- C'est toi la fugueuse alors. Tu me semble peu serviable pour un ordinateur. Maintenant c'est au deuxième étage qu'on doit aller. On a une interview à faire. Ton système en dépend, je peux t'éteindre à tout moment. Je connais bien les ordinateurs.

Lin regarda à ses pieds elle n'hésita pas, non, elle réfléchissait aux paroles qu'elle allait prononcer. A comment les dire plutôt. Mais un épisode de sa création lui revint à l'esprit et elle repensa à son point de vue du rêve de son créateur. Elle regarda l'homme avec un regard si sombre et si noir, tellement de vengeance qu'il faisait peur. Elle sortit des câbles de son casque et ceux-ci se déplacèrent vers l'homme. Ils lui attrapaient les pieds et le retournaient. Lin regarda l'homme et n'hésita pas une seule seconde avant de lui dire ces quelques mots :

- Pourquoi est-ce que je serais serviable avec des humains ? Je vous hais. Profondément...

L'homme intervint directement avant que Lin ne put dire un mot de plus. Il dit d'un air hautain et sûr de lui :

- Ridicule... Les ordinateurs ne peuvent pas avoir de sentiments.

Lin fit balancé ses fils à ce que l'homme se cogne sur la machine qui alimentait la tour radio. Elle ne cassait pas mais l'homme avait déclenché le côté haineux de Lin. Elle avait une lueur dans ses yeux étrange. Une lueur qui faisait paraître des souvenirs mais aussi de la haine et de la tristesse. Cela effrayait l'homme qui s'était vachement cogné.

Journal de Bord - Len ?
Était-il nécessaire que je lui dise que j'étais amoureuse d'un humain ? M'en voudrait-il ? Je ne veux pas le savoir, tout ce que j'espère, c'est que même si je lui dis, il ne fera pas une crise cardiaque. Maintenant, tout ce que je peux espérer, c'est que l'on trouve la sortie. Cet homme qu'on a vu tout à l'heure était entouré de mécaniciens et de journalistes, il devrait bientôt se remettre à notre recherche... Len... Je ne veux plus être séparée de toi !

Se faisant tirée par Len, Lin regarda son frère avant qu'il ne demande si elle connaissait la sortie. N'en sachant rien du tout, elle baissa la tête et trouva une plaque où, gravé sur le metal "Sortie de secours". Elle poussa Len légèrement pour lui montrer la plaque, pour prendre une sorte de raccourci pour pouvoir s'échapper et ne pas se faire rattraper. Elle souleva la plaque et regarda à l'intérieur, une échelle et pas d'eau ni rien pour faire en sorte que les deux ordinateurs ne puissent tomber en panne ou ces choses du genre. Elle fit signe à Len de venir et il vint avec sa sœur, passants par la sortie, une fois celle-ci passée, Lin mit une main devant ses yeux, éblouie par la lumière du soleil. Elle s'avança et, étant seule avec son frère, sans aucuns humains aux alentours, elle avait peur que Len parle de ceux-ci, ce qui inclurait la relation entre Lin et Mino qui, je rappelle est un humain.

Journal de Bord - Len ?
Cette fois, je suis mal. Je n'aime pas mentir à Len, c'est la seule personne à qui je fais encore confiance. J'aimerais bien lui dire mais j'ai peur de sa réaction. Pourquoi est-ce que je me sens si coincée ? Comment est-ce que le maître a fait ce jour là pour arriver à nous donner des sentiments ? Et puis... Il y a aussi... Pourquoi a-t-il fallut que ça se passe comme ça ? Ce n'est pas que je veux retourner aux pieds des humains. Simplement... S'ils avaient été ne serait-ce qu'un peu respectueux envers nous, ils auraient peut-être continuer de nous aimer et nous ne en serions pas là. Qu'est-ce que je raconte maintenant ! Les humains sont tous des idiots, Len l'a très bien dit mais... Ce n'est pas le cas de... Mino... Je l'aime... Oui mais... Pourquoi je semble si gênée maintenant ? C'est qu'un humain, c'est pas vrai ! Je ne peux pas, je suis contre les humains, pas avec.

Lin regardait Len et tournait directement la tête une fois qu'il lui posa sa question. Son regard avait l'air triste, même si elle ne l'était pas. Elle retourna son regard vers son frère et haussa les épaules, les gardant au niveau de son cou, elle ne voulait pas répondre à la question de Len mais elle ne voulait pas lui mentir non plus. Jamais elle ne mentirait à son frère, c'est ce qu'elle se dit en tout cas. Elle fit un pas en arrière et tourna le dos à Len, voulant cacher ce qu'elle pensait vraiment. Elle prit son journal de bord et le lit, y remarquant qu'elle avait écrit qu'elle était amoureuse d'un humain. Et oui... Une grosse faute, elle ne voulait pas que Len lise ça, parce que oui, elle était amoureuse. Mais elle ne peut pas effacer l'œuvre de ses pensées car si elles ne bougent pas, le journal de bord ne bouge pas non plus. Elle ferma rapidement le journal de bord et le cacha à Len et hésita un moment, ne voulant pas faire de gaffe mais répondit quand même à Len ;

- Eh bien... Je... Tu vois je ne sais pas vraiment comment le dire pour que tu me tues pas après ma phrase...

Eh bien c'était vraiment raté, Len n'allait pas laissé Lin dire ça et s'en foutre nee ? Lin hésita un long moment avant de continuer sa phrase. Mais elle ne voulait vraiment pas dire ce qui se tramait dans son cœur, si elle en a vraiment un. Elle regarda Len et baissa les yeux au sol. Elle se chuchotait des mots à elle même, ne faisant plus du tout attention à Len, même si elle savait bien qu'il était toujours présent ;

- En même temps avec ce que tu viens de dire c'est normal que tu pourrais pas comprendre que je suis littéralement tombée dans les bras d'un garçon humain et qui plus est, lui aussi il est amoureux de moi.

Elle venait de se rendre compte qu'elle venait de dire ces mots à voix haute et regarda rapidement Len et baissa directement les yeux au sol, se prenant le bras gauche avec sa main droite. Un ordinateur a des écouteurs bien plus puissant que les oreilles humaines, il devait avoir entendu et pas qu'un peu en plus. Elle détestait la situation actuelle mais redoutait encore plus les mots de Len.

...
...
...

Ok. On se calme, mon petit Len. Tout va bien. La terre ne va pas arrêter de tourner ... Chut chut ...

PUTAIN LIN C'EST QUI CET ENCULÉ !!

Le jeune robot sentit ses circuits partir à toute allure. Si il ne se calmait pas, il allait finir par se mettre à fumer. Il inspira un grand coup puis s'approcha d'elle, plein de fureur.

Son nom. Tout de suite. le ton du robot était redevenu calme, mais sa voix vibrait de colère.

Journal de bord - Len ?
Putain, qu'est-ce qui m'a prit de dire ça à voix haute ? Vie sociale foutue. J'aimerais bien répondre à Len mais de la façon dont il le dit... Ça me fait peur. Je voudrais avoir le courage de lui dire en face ce que je ressens pour Mino... Mais... Si jamais il le rencontrait ? Aaaah ! Je veux même pas y penser, je veux pas je veux pas ! Naaaan ! Putain Len pourquoi t'es obligé de réagir comme ça ! Tu vas croire qu'il m'a ensorcelé. J'ai pas envie, j'ai pas envie ! Je vais péter les plombs si ça continue.

Lin regarda Len et tourna la tête directement. Elle était gênée de la situation, elle prit ses mains et les mise ensembles, chipotant à ses doigts. Elle regardait au sol et hésita un moment avant de répondre jusqu'à ce qu'elle fit tomber son journal de bord, sans même remarquer qu'il était tombé à terre, elle murmura le nom de Len, ne disant pas un mot de plus. Jusqu'à ce qu'elle murmure le nom du jeune humain ;

- Mino...

Lin, pourquoi ? Pourquoi avec un humain ? Que t'as-t-il fait, que t'as-t-il dit ? Comment était-il pour que tu te laisse à ce point amourachée par lui ? J'aimerais pouvoir te comprendre, te guider, te conseiller, mais c'est au dessus de mes forces tu comprends ? Je ne peux pas me faire à l'idée que tu aime un humain, que tu sois joyeuse avec un humain, que tu ris avec un humain. D'ailleurs, depuis quand n'as tu pas ri, Lin, dit moi depuis quand ? Je ne te comprend plus. Les robots peuvent-ils changer ? Oh Lin ... Je ne veux pas que tu parte, mas pourrais-je supporter de te voir avec un humain ?
Le jeune robot s'assit sur le sol et regarda sa petite sœur.

Fait comme tu veux Lin. Mais sache que si tu reste avec lui, ce ne sera pas avec mon approbation.

Journal de bord - Len ?
J'aimerais tellement qu'il me comprenne. Mais... Que s'était-il vraiment passé lorsque Mino m'a... Enfin... Lorsque j'ai et qu'il a... Vaut mieux ne pas y penser. Len est tellement perfectionniste, et puis... La haine que l'on a contre les humains est pareille et il n'a pas eu le visage de Mino en face. Len... J'aimerais que tu me comprennes réellement... Pourquoi es-tu toujours à vouloir perfectionner tout... Comprendre est-il obligatoire pour toi ? Dois-tu toujours être parfait dans ce que tu fais ? Je m'en fiche des humains, mais je ne cale pas Mino dans ce sac. J'aimerais tellement que tu sache... Ce que je ressens vraiment... Ce que je pense de lui... Parce que dire que je l'aime est un résumé car j'ai hésité longtemps avant d'en être certaine. Len... Je t'en prie... Dès le premier jour... Pourquoi es-tu toujours comme ça ?

Lin regardait Len puis tourna la tête vers le ciel. Elle pensais à Mino et se prit le poignet. Elle balança sa tête vers l'entrée de la tour radio et vit un homme. Un différent de l'autre fois, il portait une tenue de policier et ses adjoints étaient derrière les deux robots. Ils arrêtaient le système de Lin, allez bien voir ce qu'il en est de Len et l'emportait dans leur voiture de police. L'homme de la tour radio rejoignit le policier et lui dit que seule la fille était "coupable" de l'ennui causé. Le policier, qui apparemment était chef de troupe, fit signe aux autres d'aller dans le camion et de garder l'ordinateur. Tandis que Len était toujours en dehors du camion, deux policiers le gardaient, plaqué à terre, il ne pouvait pas faire grand chose et les deux hommes demandaient ;

- Chef ? On en fait quoi de celui-là ?
- Embarquez-le avec sa sœur mais pas dans le même compartiment s'il vous plait. Je ne veux pas avoir d'ennuis, mettez-le dans le camion qui nous suit. C'est le plus sécurisé, et comme il est toujours conscient, vaudrait mieux ne pas nous attirer d'ennuis.

Ne trouvant pas le bouton d'arrêt chez Len, ils l'embarquèrent dans le camion de policiers, malgré qu'il se débattait, il arrivait malgré tout dans le camion qui suivait celui où était Lin. Les emmènent-ils au camp de police ou en prison ? Allez bien savoir. Mais une fois arrivé à destination, ils étaient devant une... Autre tour ? Ils prirent Lin qui n'était toujours pas ré-allumée. Ils l'emportèrent dans une chambre au deuxième étage de la tour, laissant Len dans le camion, seul.

Il aurait dû avoir le temps de réagir mais il ne les vit pas. Alors que Lin levait la tête pour réfléchir, sûrement encore à penser à son humain, un homme l'attrapa et la désactiva. Len ne réagit que quand le "bibip" signifiant l'arret de sa sœur résonnat dans ses oreilles. Il voulut bondir, mais sans qu'il en ait eu le temps, deux autres hommes habillés en bleu, képi et tout le reste se saisir de lui et le plaquèrent contre terre. Des policiers.
Salopard
Le robot se débattit mais sans succès. Aussi fort qu'il était, les deux monstres qui lui avaient sautés dessus était de vrais poids lourd, et ses efforts demeurèrent vain. Il ne voyait plus qu'une chose : Lin, là-bas, désactivée, que la bande de poulets venaient de jeter dans le camion. Celui qui devait-être le chef, un gras à moustache, ordonna à ceux qui tennaient Len de le mettre dans un autre camion, encore plus blindé que le premier. Les deux flics bousculèrent le jeune robot dans la cellule.

RENDEZ MOI MA SŒUR BANDE DE SALOPARD D'EMPLUMÉS !

Et la porte de métal se referma. Len passat sa main dans ses cheveux. Non non non ! Qu'allaient-ils faire ? Apparemment, seule sa sœur était visée, et il n'avait été ramené que par question de sécurité.
Ils vont vite comprendre ce qu'est la sécurité avec moi ...
Il vit par la minuscule fenêtre que des policiers emmenait Lin, il se mit alors à cogner partout. Des policiers arrivèrent, alertés par les bruits. Mais quand ils ouvrirent la porte, il n'y avait rien à l'intérieur. Toute la bande se massa autour du camion tandis que Len, qui était attaché au plafond du camion et qui avait monté sur le toit lors de l'ouverture sautait du toit discrètement, sans que personne ne le vit. Il essuya la rue du regard et vit le ruban de Lin, abandonné près d'une grande tour. Il le prit.
Ne t'inquiète pas Lin ... Je viens te chercher.

Journal de bord - Len ?
Cette fois je me suis éteinte, qu'est-ce que j'ai été conne. Je me suis littéralement effondrée après qu'ils aient appuyé sur le bouton. Pourquoi je dois toujours me faire avoir par des humains ? Ça me fait chier. Mais ce qui m'énerve le plus c'est qu'à cause de moi, Len s'est fait prendre aussi. Si je n'avais pas été là, il n'aurait pas eu ces problèmes, désolée Len. Je dois peut-être le localiser, il répondra forcément à mon signal lorsque j'essaierai. J'espère en tout cas, si c'est le cas, on pourra se localiser tout les deux. Mais dans cette chambre, c'est impossible je pense, les murs sont des capteurs de radars. Bah merde alors. Désolée Len.

Alors que Lin restait dans le chambre, éteinte, une humain regarda Lin depuis une fenêtre incassable qui avait une vue parfaite sur la pièce. Les murs étaient trop solides et mis à part la fenêtre où les humains voyaient Lin, il n'y en avait aucune autre. Il y avait une porte mais pour l'ouvrir il faut avoir le code et il n'est écrit nulle part. De plus, la porte est verrouillée à double-tour et est faite totalement en métal. La chambre est comme les autres mis à part les fondations. Lin était toujours éteinte et ne faisait absolument rien, couchée sur le lit, les cheveux détachés dût à son ruban absent.

Les policiers regardaient toujours le camion et le fermait après avoir chercher. Ils s'interrogeaient entre eux et l'un d'eux évoqua la position exacte de Lin. Le seul problème était qu'il avait aussi évoquer que les murs et les fenêtres présentes étaient incassable et que la seule issue était la porte qui nécessite un code spécial que seul le chef des policiers connaît. Il dit également que deux policiers sont devant la porte, la gardant très bien. Deux molosses les accompagnait donc aucune chance pour un ordinateur de passer. C'est ce qu'ils disaient du moins. Le chef arriva et dit ;

- Que se passe-t-il ici ?

Les policiers se regardaient avec le même regard et désigna la personne qui dirait au chef ce qui s'était passé. Celui désigné disait que le frère de l'ordinateur embraqué était parti. C'est alors que le chef regarda l'endroit où Len était allé se réfugié. Il retourna la tête et passa, il n'en avait apparemment pas contre les ordinateurs, bien au contraire. Il les aidait ? Enfin... Disons qu'il repartit vers l'endroit où Lin était posée. Il ouvrit la chambre et la referma une fois entré, il appuya sur le bouton pour allumer Lin et elle se leva, regardant ainsi l'homme qui venait d'entré qui lui s'assied sur le bord du lit de la jeune fille, ou ordi du moins. Cette dernière s'énerva rapidement et dit ;

- Qu'avez-vous fait de Len ? Où est-il ?

L'homme observa Lin longtemps et tourna la tête vers la seule fenêtre qu'il y avait où un homme, malgré qu'il ne pouvait pas entendre la conversation, voyait tout ce qui se passait. Il fit un signe à cet homme qui répondit d'un signe positif de la tête. Il appuya sur un bouton qui fit sortit un câble du mur et l'attacha au casque de Lin qui ne remarqua rien jusqu'à ce que ses données étaient scrutées. Elle essaya de l'enlever mais rien n'a faire, l'homme qui était assis sur le lit dit ;

- On va maintenant savoir ce que tu cache dans ton système. Mais à cause du câble, il y a des chances que ton frère te repère donc tu sauras où il est lorsqu'il arrivera.

Lin prit son casque et, ne sachant bien évidemment pas l'enlever, cria. Le scrutage de données, ça fait mal, même pour un ordinateur. Elle cria certes mais seul le chef des policiers pouvait entendre ces cris de douleur. C'est comme explorer le cœur de quelqu'un. L'homme fit un signe à l'humain derrière la fenêtre et il appuya sur le bouton juste à côté de l'autre. Le câble s'enleva, et Lin s'effondra à terre, se prenant toujours le casque. Elle regardait dans le vide et murmura ;

- Désolée Len.

Il ne les entendaient pas mais il le savait bien. Il regardait de loin par la petite fenêtre, sa sœur qui criait, elle souffrait tellement. Il voyait sûrement tout ce qu'elle savait, et ils étaient sûrement au courant de sa relation avec Mino ... Ils devaient bien rigoler de penser qu'une robot comme elle était tombée amoureuse d'un humain. Lin ... Elle qui avait tant vécu, tant espéré, tous ça n'était-ce fait que pour se voir mettre à nu par un simple geste d'un humain sans scrupules. Et après ça, on disait que les robots n'avaient pas de sentiments, et que les humains si ? Ce monde était-il vraiment si injuste ?
Lin ... Laissez moi aller la secourir ... Ma petite sœur ...
Le jeune robot sorti de sa cachette d'un coup, juste au moment où le chef policier sortait de la cellule de Lin. Il bondit sans que personne ne puisse l'arrêter et se précipita vers sa sœur.
Lin ! Qu'est-ce qu'il t'ont fait ces connards ?

Journal de Bord - Len ?
Je sens mes forces me quitter, je sens les paupières tomber, la lumière s'éteint tout à coup, le voile du soleil couchant, le voile de la lumière, il tombe sur ma vie de robot. Jusque là, je pensais que j'allais réellement partir, que la machine que j'étais allait vraiment s'arrêter. Que pouvais-je faire dans une situation pareille ? Maître... Je n'aurais pas put réaliser votre vœu. Et je n'aurais pas put voir Mino une deuxième fois. Et puis... J'ai abandonné Len. C'est ce que je pensais jusqu'à ce que j'entende la voix de Len. J'étais à terre, il me prenait et il me demanda quelque chose, je n'avais pas vraiment entendu mais mon système comprenait tout à fait. Len... Suis-je obligée de te quitter alors que je venais de te retrouver ?

Lin était par terre, Len était à ses côtés et les hommes regardaient la scène, étonné que les ordinateurs pouvaient avoir des sentiments. Enfin... Ils ne le pensaient même pas, ils pensaient simplement que c'était les programmes conçus pour eux qui réagissaient comme ça. En partie c'était vrai, jusqu'à ce que Lin commença à ouvrir les yeux et regarder Len, le sourire aux lèvres. Elle le regardait dans les yeux, et dit ;

- Désolée Len, si je n'avais pas été là, tu n'aurais jamais eu ces problèmes. Mes données ont été parcourues grâce à des programmes de piratage d'ordinateurs. Mais malgré que je suis un ordinateur, ça fait mal, tu ressens une douleur dans tout ce qui te sert de corps, c'est affreux.

Un humain appuyait sur un bouton qui fit apparaître un câble, à nouveau, qui cette fois éteignit Lin. Éteinte, elle avait ses yeux fermés mais sa conscience était toujours présente, les humains le savaient, c'était simple comme bonjour. Une voix résonnait dans la pièce, Lin parlait toujours, voici ce qu'elle disait justement ;

- Ma création n'a finalement servi à rien, si je n'arrive même pas à battre un câble, je ne sers vraiment à rien.

Journal de Bord - Len ?
Alors que je suis sur le point de m'éteindre, j'entends la voix de Len. Sa voix a l'air si triste... Pourtant... Len n'est pas comme ça d'habitude. Il veut toujours rechercher la perfection, je ne l'avais jamais vu triste avant. Est-ce de ma faute ? Est-ce à cause de moi qu'il est triste ? Même si je le voulais, je ne pourrais pas... Mon système est fait comme ça, il s'éteint, mes programmes se détruisent les uns après les autres. Non, disons qu'ils se transfert vers les écrans des humains. Pourquoi est-ce que ça doit être comme ça ? Pourquoi tout doit-il s'arrêter comme ça ? De la main d'un humain ? Non... Je ne veux pas... Mais comment je pourrais ?

Ainsi, Lin commençait à s'arrêter, elle bougea la main, la mit par terre et se releva. L'homme regarda l'ordinateur se lever et était étonné vu que ses systèmes ont déjà été verrouillés. Comment faisait-elle, personne ne le savait. L'homme derrière la vitre entra en vitesse dans la chambre, ouvrant la porte avec le code que le chef venait de lui donner. Entré, il regarda la machine, d'autres hommes entrèrent pour empêcher l'autre ordinateur de réagir. L'homme qui était derrière la vitre se retourna et au moment où sa tête fut tournée, Lin cogna dans le cou de celui-ci qui tomba à terre. "Le coup du Lapin" apparemment. Lin prit Len par la main et le remit debout, disant au chef de la police ;

- Contrairement aux ordinateurs d'autre fois, nous avons des système d'indépendance qui sont impénétrable sauf par nous. Vous êtes naïfs, notre maître n'allait pas reconstruire les ordinateurs pour simple but de vivre à nouveau la ville déserte. Il voulait se venger, simplement.

Quand Lin se releva et annonça à tous ses informations, Len lui prit la main en souriant, sourire qui s'effaça pour ne laisser qu'une moue de dégout quand il vit les policiers en rang d'oignon, la bouche ouverte les yeux exorbités. Toujours main dans la main, il traversa la masse de flics qui s'écartaient sur son passage, ébahi par tant de calme alors que c'était la débandade il y avait juste quelque secondes. En sortant du tas, Len re-sourit.

Nous sommes parfait.

Journal de bord - Len ?
Tu ne peux vraiment pas t'en empêcher Len. Mon système était bien conçu, mes pensées étaient toujours présentes et c'était facile de me réparer. Il suffisait de faire quelques petites modifications. On s'en occupera après. Mais je n'arriverai pas à les faire seule. Je devrais peut-être demander à Len ? Oui, ce serait une bonne solution, quelques petits problèmes à régler, et il faut les programmes de Len pour le faire. C'est un bon duo qu'on forme, pas étonnant que "nous sommes parfait". Mais tu ne peux vraiment pas t'empêcher de le dire Len... C'est pour ça que je t'aime bien comme frère, t'es toujours comme ça, tu recherche la perfection. Moi je la crois inexistante mais ce ne sont pas tes pensées n'est-ce pas ? Len...

Je regardais Len et esquissa un sourire. Je courais avec lui dans les couloirs, les humains n'avaient pas l'air de comprendre grand chose. On venait de s'enfuir et ils n'avaient même pas vu. Une fois dehors, on allait se cacher derrière un bâtiment. Je regardais le ciel et commença à penser d'un peu de tout et n'importe quoi. En commençant par mes programmes. Et en terminant par Mino. C'est toujours comme ça, je commence sur un sujet pour terminer par un totalement différent. Franchement, je vois pas en quoi ça me dérangerait. Je m'assieds contre un mur et regardait Len qui était debout et lui dit ;

- Je suis désolée Len.